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Culture

Ouverture du Forum Léopold-Sédar-Senghor

Le Pôle structurant sera inauguré le samedi 16 février en présence du conseil municipal et de nombreuses autres personnalités. Rendez-vous dès 10h30 au 55-63, boulevard Bargue, pour découvrir et admirer ce bâtiment riche des dernières innovations en matière de construction et d’équipements.

Article publié le 10 décembre 2018


Point d’orgue de la politique de revalorisation de la résidence des Bosquets, cet épicentre socio-culturel de 1 500 m², ouvert au public le 5 novembre dernier après seulement 18 mois de travaux, devient le Forum Léopold-Sédar-Senghor. Tout un symbole pour ce lieu qui se veut être, grâce à une répartition ingénieuse des espaces, un nouveau pôle d’excellence culturelle et de mixité sociale.

Dans le grand hall d’exposition, aménagé comme un grand salon, les hôtesses apportent la chaleur d’un accueil personnalisé. Carole et Chafia, de l’équipe du soir, rapportent :

« Les parents s’installent dans les canapés du hall, lisent ou font les devoirs avec les enfants en attendant leurs séances. »

Les bureaux, qui se partagent les deux niveaux, sont destinés à la vie associative et accueillent déjà le service du Programme de Réussite Éducative ainsi que ses partenaires.

La scène Édith Piaf attend spectacles et événements associatifs

La scène polyvalente, nommée d’après une artiste populaire au parcours remarquable, attend spectacles, séminaires, conférences ou autres événements associatifs.

Côté logistique, une loge, un office et des locaux de stockage assurent un confort aux utilisateurs.

Et côté salle, une capacité de plus de 120 places assises, un vidéo-projecteur laser, un écran de près de 7 m large, une régie attitrée et une tribune télescopique apporteront une grande qualité de rendu aux spectateurs et invités. La volumétrie de la salle, 200 m² avec une hauteur de 5 m sous plafond, a été étudiée afin de préserver la meilleure qualité acoustique possible. À cet effet, les murs sont tapissés de panneaux de fibres de bois et de laine minérale. Les vitres sont équipées d’un système occultant plongeant la salle dans un noir complet. De quoi accueillir pièces de théâtre, concerts et projections dans d’excellentes conditions, comme ont pu l’apprécier les spectateurs du film Joyeux Noël, projeté le 10 novembre dernier dans le cadre du Centenaire.

L’espace Simone Weil, lieu de transmission

L’aile réservée à la vie associative et aux services d’accompagnement social, notamment le Programme de Réussite Éducative auparavant situé rue de la Tuilerie, rend hommage à la philosophe humaniste, soucieuse des questions d’enracinement.

4 salles de réunion d’une capacité totale allant de 19 à 49 personnes et 3 bureaux attendent les associations qui en feront la demande auprès de la mairie. Tout un équipement est là pour assurer un travail de secrétariat dans de bonnes conditions. La convention de prêt prévoit la mise à disposition de bureaux, d’armoires, d’ordinateurs ainsi que l’accès à un photocopieur.

L’Académie Robert-de-Visée

L’Académie, nommée en hommage au professeur de luth de Louis XIV ayant composé le rondeau La Montfermeil, accueille les activités musicales.

Répartie à dessein sur 2 étages afin de favoriser la rencontre entre différents publics, l’Académie Robert de Visée a pris ses nouveaux quartiers. Stéphane Fuks en est le directeur :

« Trop de familles s’interdisent de venir vers nous, freinées par des préjugés de tarifs élevés ou par l’idée erronée que la musique est réservée à une élite. Avec notre installation ici, nous espérons toucher un public plus large. »

À l’étage, 6 salles :

  • 3 pour des cours individuels d’instruments
  • 3 collectives se partageant 2 publics :
    • les stagiaires des cours de français en journée
    • les adhérents qui suivent la formation musicale le soir

Au rez-de-chaussée, 4 salles font le bonheur des musiciens :

  • 3 salles de piano, dont 2 avec un quart de queue et une avec un piano droit
  • une salle de batterie

Comme une boîte dans une boîte

Des études conséquentes accompagnées d’un acousticien et une mise en œuvre pointue ont été nécessaires afin d’assurer un grand confort de travail. Afin de limiter au maximum les connecteurs entre le rez-de-chaussée et l’étage et ainsi entraver la circulation des décibels, le bâtiment a été construit « comme une boîte dans une boîte ». Les murs des salles ne sont pas parallèles ; les salles de musique ont un double plafond constitué de laine, d’une plaque et d’un plafond absorbant le son ; les seuils de portes ont été travaillés spécifiquement avec des vides pour faire office de chambres. Enfin, 10 à 15 % de la surface des murs sont recouverts de panneaux dits « résonateurs » en bois et en mousse, des sols sont moquettés et aucune huisserie n’entre en contact avec le sol.

Une construction innovante à faible coût énergétique

À l’avant du bâtiment, un parvis accueille les visiteurs. À l’arrière se devine le parking d’une quarantaine de places (accès pendant les travaux par les rues Notre Dame des Anges, Général de Gaulle et Paul de Kock) ainsi que l’arbre classé du jardin voisin. Pensé dans un esprit d’innovation, le bâtiment semble bardé de bois. En fait, il est habillé d’aluminium. Karine Millet, l’architecte, explique ce choix :

« L’apparence bois était une exigence du cahier des charges ainsi que le souhait d’un bâtiment présentant une faible empreinte carbone. L’aluminium présente l’avantage d’exister dans de nombreuses nuances, d’être recyclable, et de ne nécessiter aucun entretien particulier. Dans 30 ans, il sera comme au premier jour. »

Pour cette même raison énergétique, les couloirs ont été placés sur le pourtour du bâtiment pour leur donner un éclairage naturel et permettre des économies d’énergie.

Le bâtiment répond bien sûr aux normes PMR (Personnes à Mobilité Réduite).