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Passeport de l’écocitoyen : Au travail

Je m’informe

“Chaque citoyen, au travail comme à la maison, par des gestes simples et quotidiens peut réduire son impact environnemental”

Nous passons une grande partie de notre temps sur notre lieu de travail (38 h hebdomadaires en moyenne) et sommes même parfois presque plus souvent sur notre lieu de travail que chez nous.

En France, 13 millions de personnes travaillent dans les bureaux (soit 46 % de la population). L’empreinte environnementale engendrée par ces salariés n’est pas négligeable. En effet, en 30 ans, la consommation énergétique des bureaux aurait augmenté de 30 %.

Ceci est notamment dû à une mauvaise gestion du chauffage, utilisation de la climatisation, consommation de papier, mais à également une simple recherche internet.

Cependant, bien qu’importante, la pollution au travail ne concerne pas uniquement les salariés travaillant dans des bureaux. Les salariés de tout secteur ont un impact sur leur environnement de travail, et ce également au niveau des déchets et de la consommation énergétique.

De plus, il faut savoir que pour une utilisation du numérique, soit environ 35h/semaine en France, un salarié consomme environ 22 litres d’eau potable par jour.

La pollution engendrée par notre activité professionnelle englobe également le trajet domicile-travail.

Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise Énergétique) les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels sont le premier poste d’émission de gaz à effet de serre des activités de bureau : 12 millions de tonnes/an. Les ¾ de ces déplacements s’effectuent en voiture. Les trajets domicile-travail représentent 30 % du trafic routier, et s’effectuent majoritairement à une seule personne par voiture.

Comme à la maison, il existe de nombreuses solutions afin de réduire notre impact environnemental au travail.

Je suis écocitoyen

Je réduis mon impact environnemental lors de mon trajet domicile-travail

Comme dit précédemment, la majorité des trajets domicile-travail se réalise en voiture et s’effectuent bien souvent à une personne par voiture.

Pourtant, il existe de nombreux autres moyens de transports tels que le vélo, la marche ou encore les transports en commun.

Le vélo et la marche n’émettent aucun gaz à effet de serre. En milieu urbain, pour des trajets, jusqu’à 5 km, le vélo est aussi rapide que les transports motorisés, surtout si des pistes cyclables existent : un cycliste roule à 15 km/h en ville alors que la moyenne des véhicules est de 14 km. De plus, à vélo on est deux fois moins exposé aux polluants de l’air qu’en voiture.

Pour de plus longs trajets, les transports en commun sont une bonne alternative à la voiture. Le bus consomme par exemple 40 % de moins d’énergie et le métro 104 fois moins. Le coût annuel moyen domicile-travail selon l’ADEME (10 km) est de 1 000 € et de 300 € en bus.

Une autre solution s’offre à vous : le covoiturage avec vos collègues. Ce système permet non seulement de faire des économies, mais aussi de limiter votre impact environnemental. Il faut savoir qu’aujourd’hui, environ 3% des trajets domicile-travail sont effectués ainsi en France.

J’apporte mes repas autant que possible

En effet, apporter vos propres repas au travail vous procurera de nombreux avantages comme :

  • Éviter de produire davantage de déchets (emballages, couverts jetables etc.)
  • Gagner du temps sur votre pause déjeuner en évitant de faire la queue à la cantine ou à l’extérieur
  • Faire des économies en évitant d’acheter tous les midis des plats à emporter.

J’utilise de la vaisselle réutilisable sur mon lieu de travail

De la même manière qu’il est préférable d’apporter son repas au travail pour limiter ses déchets, il convient aussi d’apporter de la vaisselle réutilisable.

La pause-café est quasi universelle au travail et est constitutive de beaucoup de déchets (gobelet, dosette, touillette etc.). Se munir d’un mug, de vaisselle lavable et réutilisable permettra de réduire vos déchets pendant votre pause-café. En France, plus de 5 milliards de gobelets en plastique sont jetés chaque année, soit 15 gobelets par seconde.

De plus, au travail, privilégiez le café en dosette souple ou le café moulu au café en capsules. Il faut savoir que plus d’1,37 millions de capsules sont consommées chaque jour en France. Ce qui représente 6 tonnes de déchets par les capsules par jour. Seulement une capsule sur 5 est recyclée. Par ailleurs, elles sont 4 à 6 fois plus chères que le café moulu au kilo.

Je trie mes déchets et ce même sur mon lieu de travail

De plus en plus d’entreprises mettent en place un système de tri des déchets internes.

L’installation de poubelles centralisées à certains endroits des locaux afin d’encourager les salariés au tri des déchets :

  • Une poubelle de déchets non recyclables doit toujours être accompagnée de la poubelle de recyclage.
  • Installer des bacs de recyclage à des endroits stratégiques comme au pied de la photocopieuse.

Si aucun dispositif de tri n’a été mis en place sur votre lieu de travail, vous pouvez très bien effectuer le tri de vos déchets vous-même en installant un bac pour vos emballages/papiers etc.

Remarque : au sein des bureaux administratifs de la Mairie de Montfermeil, des poubelles de tri sont mises à la disposition des agents, leur permettant de trier leurs déchets comme à la maison.

Je réduis ma consommation de papier au travail

Le papier représente 75 % des déchets du bureau. Chaque salarié consomme en moyenne 70 à 85 kg de papier, soit l’équivalent de 3 ramettes par mois. Seulement 20 % des papiers y sont recyclés contre 41 % à la maison.

Afin de réduire les déchets papiers sur notre lieu de travail, plusieurs options s’offrent à nous.

  • Réutiliser le papier mal imprimés/papier brouillon,
  • Utiliser du papier recyclé,
  • Éviter d’imprimer ou uniquement les parties d’un document qui le nécessitent,
  • Imprimez en recto-verso ou deux pages sur une seule feuille.

Remarque : le papier recyclé est du papier produit à partir de fibres de bois présentes dans d’autres papiers ou cartons. Son processus de fabrication consiste à plonger les papiers recyclés dans de l’eau. La pâte ainsi obtenue est nettoyée, et si besoin désencrée, avant d’être parfois mélangée à des fibres de bois vierges.

Je réduis ma consommation en énergie sur mon lieu de travail

Au travail, le chauffage ou la climatisation sont les premières consommations d’énergie des bâtiments.
La consommation d’énergie pour la climatisation peut atteindre 20 % pour les grands immeubles de bureau.

Bien souvent, la climatisation est utilisée sans utilité, car de nombreux autres moyens existent aujourd’hui pour rafraîchir la pièce comme :

  • Rafraîchissez le matin et créez des circulations d’air en ouvrant les fenêtres.
  • Fermez les protections solaires, puis les fenêtres.
  • Utilisez des ventilateurs (moins consommateurs d’énergie).

Le chauffage représente plus de 50 % des dépenses en énergie de bureaux, notamment dans les bâtiments anciens. La température recommandée pour les activités de bureau se situe entre 19 et 21 °C et entre 10 et 12 °C pour les réserves et les archives.

Le chauffage est générateur de pollution et a un fort impact sur notre environnement, car il émet différentes molécules telle que le dioxyde de carbone, gaz majoritairement responsable de l’effet de serre et donc du réchauffement climatique. Le chauffage consomme de l’électricité et des ressources fossiles non-renouvelables (gaz/fioul).

Diminuer de 1 °C la température de consigne de l’installation de chauffage permet de réduire la consommation annuelle en chauffage de 5 à 10 %.

Par ailleurs, il faut savoir que certains systèmes de chauffage polluent l’air que l’on respire en émettant du monoxyde de carbone. Molécule qui impacte notre santé.

Sur notre lieu de travail, nous pouvons adopter des petits gestes afin de réduire la pollution liée au chauffage, en voici quelques exemples :

  • Ne pas augmenter la température de son bureau/local et couvrez vous davantage si vous avez froid.
  • Si possible, éteindre le chauffage lorsque vous ouvrez les fenêtres.

Je modifie mes habitudes informatiques

Il n’est pas facile de se rendre compte de la pollution engendrée par nos ordinateurs, mais cette dernière est pourtant bien réelle.
En effet, la pollution digitale fait référence à l’impact environnemental généré par l’utilisation quotidienne d’internet : envoi de courriels, stockage de données, téléchargements…

Il faut savoir que dans le monde sont échangés en une heure 8 à 10 milliards d’e-mails dans le monde.
Un mail stocké équivaut à 4 g de CO2 et avec une pièce volumineuse, il produit jusqu’à 50 g de CO2 selon l’organisation Carbon Literacy Project.
Envoyer une photo de vacances de 1MO, à 10 amis équivaut à parcourir 500 mètres en voiture.

Selon l’ADEME, si on envoie 33 e-mails à deux destinataires, alors on émet autant de CO2 que si on avait parcouru 1000 km en voiture.

Par des gestes simples, nous pouvons tous contribuer à la limiter en, adoptant ces quelques gestes :

  • Éteindre les appareils avant de quitter le bureau
  • Mettre son ordinateur en veille lorsque l’on part en pause
  • Baisser la luminosité de son écran
  • Limiter l’usage du web
  • Limiter le nombre de destinataires dans un mail
  • Trier sa boîte mail

Remarque : Ecosia est un moteur de recherche qui permet de faire des recherches sur internet tout en faisant une action pour la planète. L’argent collecté grâce à la publicité, permet à ce moteur de recherche de planter des arbres pour lutter contre la déforestation, absorber la pollution, tout en favorisant l’emploi dans certaines régions défavorisées du monde.

La Ville s’engage

  • La ville met en place la collecte des stylos, piles, cartouches d’encre, bouchons au sein des écoles et locaux administratifs.
  • Les stylos usagés sont collectés et valorisés par l’entreprise Terracycle en partenariat avec les entreprises PlasEco, et Gosvaplast. Une fois collectés et triés, ils sont transformés en mobiliers extérieurs (banc, table de pique-nique, tour d’arbre, carré potager etc…).
  • Les piles usagées sont collectés et valorisés par l’entreprise Corepile. Elles seront ensuite valorisées en objets tels que des clés, des gouttières, des batteries etc…
  • Les cartouches usagées sont quant à elles récupérées par le fournisseur de la ville. Elles permettent la fabrication d’autres cartouches, ou sont transformées en nouvelle matière première pour la fabrication d’autres objets.
  • Les bouchons quant à eux sont collectés et deviennent du mobilier tel que des tables, des chaises, des étagères, etc …
  • Une campagne d’affichage et de sensibilisation dans les services de la ville permet de mobiliser les agents à la collecte et au recyclage.

Écogestes

Trajet domicile-travail

❏ Je marche/utilise mon vélo ou prends les transports en commun plutôt que ma voiture pour me rendre sur mon lieu de travail, et je réduis mon impact environnemental et j’économise 700 à 1000 €/an.
❏ Je propose à mes collègues de faire du covoiturage et je divise par deux le coût du trajet et les émissions de gaz à effet de serre.

Déchet au travail

❏ J’utilise du papier recyclé qui engendre 20 fois moins de bois, 6 fois moins d’eau et 2 fois moins d’énergie qu’un papier à partir de fibres vierges.
❏ J’imprime en recto-verso, 2 feuilles sur une page et seulement les paragraphes ou parties nécessaires et je réduis mes déchets papier au travail.
❏ J’utilise les anciennes impressions en feuilles de brouillon.
❏ Je prépare mes repas à la maison, j’augmente mon temps de pause, j’économise et je réduis mes déchets au travail.
❏ J’utilise de la vaisselle réutilisable aux distributeurs à boissons (gobelet réutilisable etc… et j’évite de produire davantage de déchets).
❏ Je bois du café moulu/en dosettes souples et non en capsules qui engendrent chaque jour 6 tonnes de déchets.
❏ Au travail, je fais le tri de mes déchets.

Consommation

❏ Je limite l’envoie de pièce jointe dans mes mails et je réduis l’impact de l’envoi de minimum 50 g de CO2.
❏ Je tri et réduis mon envoie de mails.
❏ Quand j’envoi une ou plusieurs pièces jointes par mail, je privilégie l’envoi de fichiers compressés
❏ Je baisse le chauffage de mon bureau/local de 1°C et j’économise 7% d’énergie.
❏ Je n’utilise la climatisation qu’en cas d’extrême nécessité et permet de faire en été jusqu’à 20% d’économie d’énergie.